Anaee s’ennuyait a mourir, seule dans sa chambre. La jeune demoiselle se decida alors de sortir prendre l’air. Cela faisait depuis tellement longtemps qu’elle etait enfermee ici, dans ce sinistre manoir. Enfin…longtemps…cela ne faisait que quelques jours mais…l’asiatique ne supportait pas, oh non. Seulement, la jeune demoiselle ne le montrait a personne. Elle etait rester joyeuse devant Jane, qui paniquait quelque peu. Elle l’avait calme de nombreuses fois. Seulement, personne n’etait la pour elle. Et la demi-italienne avait peur.
Depuis quelques heures, Anaee se promenait seule dans ce sinistre manoir. Elle aurait aime un peu de compagnie seulement…ce n’etait pas le cas. Elle arpentait donc seule, le couloir, ouvrant quelques portes par moment. Les salles etaient tellement poussiereuse qu’on aurait dit que cela faisait des annees que plus personne n’etait venu faire le menage. De plus, elles ne possedaient que tres peu de fenetres. Il y faisait donc souvent sombre et le peu de lumiere qui reussissaient a s’infiltrer dans la piece ne suffisait pas pour les eclairer. On se serait vraiment cru dans un film d’horreur. Et maintenant, avec le meurtre et le fait d’etre bloque ici rendait la scene encore plus realiste.
Soudain, Anaee se retrouva dans un cul de sac, ou plutot, devant la jeune femme se dressait une porte assez imposante en bois verni. Une plaque montrait que c’etait la piscine. Une piscine dans un manoir aussi vieux ? Bizarre…Mais elle ne pouvait resister a la tentation. Deglutissant, elle approcha sa main de la poignee,tremblante avant de la poser dessus. Une petite pression et la porte s’ouvrit doucement et silencieusement. L’asiatique posa un pied a l’interieure avant de poser le deuxieme. Elle laissa la porte ouverte, au cas ou. Soudain, quelque chose bougea devant elle, au bord de l’eau. Legerement tremblante, Anaee s’approcha. C’est a ce moment qu’elle remarqua que c’etait une jeune femme de son lycee. Soulagee, elle alla s’asseoir a cote de celle-ci. Le silence regna alors entre les deux jeunes demoiselles. Malgre le silence, Anaee se sentait mieux. Cette compagnie lui faisait un peu de bien. Elle tourna alors la tete avant de demander a l’inconnue :
Ca va ?
Question idiote… Bien sur que non ! Ils etaient enfermes ici, avec un meurtrier a leur trousse… Mais bon, c’etait la seule chose qui lui vint a l’esprit. Il ne fallait pas lui en vouloir, elle ne le faisait pas expres.